Avec l’arrivée du printemps, les spectacle de fin d’année en tout genre prolifèrent. J’ai eu droit moi aussi à la représentation de fin d’année de mon fils. Il fait du break dance. Et je dois avouer que la prof se donne du mal. Je m’arme donc de patience quand les premières notes de l’excellent « Bye bye macadam »de Rone ont retentit.Etonnant que lors d’un spectacle fait par des enfants le choix musical soit pointu.

J’ai découvert Rone en concert l’année dernière. Une amie avait insisté pour qu’on aille le voir aux nuits Botanique (découverte de Fakear également mais j’en parlerai une autre fois).

« C’est génial Rone en live » m’avait-elle dit.

Et de fait. En concert, la mise en scène n’est pas exceptionnelle mais sa musique planante nous transporte. Tohu Bohu son album de 2012 pourtant vieux de 4 ans reste incroyablement actuel avec notamment le très bon Parade.

Rone sort ensuite Créatures, qui est tout aussi bon mais avec moins de surprises. où est-ce moi qui suis blasée. Je ne sais pas. En tout cas, l’écoute de Bye bye macadam lors du spectacle m’a donnée envie de réécouter. Une recherche spotify plus tard et je constate que Rone a sortit un nouvel EP ce 25 mars VOOD(OO). Curieuse mais surtout avide de rêvasser à travers ses notes, je me suis empressée de l’écouter. Le premier extrait « etc » (je ne l’invente pas) est soft, démarre lentement. Malheureusement pour moi, ça ne décolle pas vraiment. même si honnêtement, il aurait pu vraiment le faire. tout y était réunis pour que ça devienne incroyable. Mais non, ça reste stagnant. Dommage. Je me contenterai d’écouter  Tohu bohu encore et encore.