Tour d’Europe

Après mon tour d’Europe, je prend un peu le temps de me poser. C’est marrant, moi qui étais sûre d’avoir le temps de passer souvent par ici, d’avoir pleins de choses à expliquer. En fait non, la fatigue a souvent eu raison de moi. Du coup, cela fait des semaines que je n’ai rien raconté.

J’ai changé de boulot. J’ai pris un risque. Ok, un risque calculé, mais un risque quand même. Quitter une boîte où on a 15 ans d’ancienneté, ben c’est pas si facile en fait. Après avoir pesé le pour et le contre, il fallait que je me décide. Je pense que j’ai grandi, j’ai changé et du coup mes attentes ont changé elles aussi. Tant mieux dans un sens. Á un moment, faut se bouger le cul.

Ca a commencé doucement. Je me plaignais souvent du travail. Je ne comprenais pas les décisions prises et surtout au final, le résultat n’étais pas spécialement concluent. Bref j’ai tenté, j’ai expliqué, j’ai de nouveau essayé jusqu’au jour où les avantages que m’apportaient ce travail étaient bien maigres comparé à la sensation que j’avais en quittant les lieux chaque aprem. Et comme souvent, c’est quand tu es au plus bas, quand tu ne trouves pas la solution, qu’elle apparait. Comme par enchantement. Une dame me contacte, mon CV l’intéresse. On fait un rapide entretien, puis un deuxième, puis un troisième. Puis on me fait une proposition. C’est toujours flatteur. Voir toutes ces années de dur labeur récompensées, c’est gratifiant.

J’accepte.

Me voilà donc après un long préavis, projetée vers un monde nouveau.

Nouvelle société, nouvelle organisation, nouveau challenge.

Mais pour assumer tout cela, il fallait que je sois prête, que je comprenne tout les rouages et surtout que j’ai l’esprit bien ouvert à toutes les possibilités. J’ai donc passé 4 semaines à l’étranger. J’ai parcouru l’Espagne, Londres, Dublin, l’Allemagne en général. C’était super. J’étais exténuée. C’était flippant aussi, j’étais seule, partout. Mais je l’ai fait. Et au final, je n’en retient que du positif même si parfois c’était vraiment pas facile.

Aujourd’hui je voyage de ville en ville. J’apprend encore. Je commence à prendre mes marques et je tente de faire de mon mieux.

Je n’ai jamais autant compris l’importance d’aimer ce que l’on fait. Je ne me rendais pas compte à quel point mon confort de vie passe après ça. J’ai troqué un joli 9h-17H à 30 min de chez moi contre un « je-ne-sais-pas-quand-je-finis » dans un « je-ne-sais-pas-où-je-bosse-demain » Et pourtant, aujourd’hui, ça me semble être une excellente décision.

Comme quoi, parfois, le bonheur n’est pas là où on croit…

 

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